31 octobre 2009
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Du regard, je m’égare
Sur l’ingénue à demi nue,
Qui repose bordée de roses
Derrière la verrière.
J’entre dans son antre.
J’y confesse mon ivresse
Pour l’étourdie endormie ;
Je profane la Diane ;
J’enfreins de mes mains
La divine purpurine.
J’efface sur sa face
De marbre glabre
Les poussières de lumière ;
Je palpe son galbe,
Le dessin de ses seins,
Le décor de son corps.
Je succombe à la colombe,
A la déraison d’une liaison
Avec une belle immortelle.