11 août 2009
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Dans l’abbaye de la nuit,
Sous les propices auspices
D’un clair lunaire,
Nos fugues se conjuguent.
Puis à la faveur de la noirceur
Du passage d’un nuage,
Les alentours devenus sourds,
Sur mon épaule qui te frôle,
Tu t’abandonnes, et on s’étonne
D’un premier baiser
Qui enfièvre tes lèvres
Où se couche ma bouche.
Mais avant que le chant
Des matines ne se termine ;
Avant que dans le vent
La none ne frisonne ;
Avant que le temps
- à l’heure du sonneur -
Ne déloge par son horloge
Vigile notre idylle ;
C’est enfoui sous la nuit,
De ses draps qu’il nous faudra
Sortir et puis partir
Vers le lointain de nos chemins
Au secret de nos chevets.