Cher Président Barack Obama,
En ce jour de grande affliction, je ne peux que me joindre au profond recueillement des habitants de Newtown ; mes pensées, les meilleures, s’adressant tout naturellement et prioritairement aux proches et aux familles des victimes. Néanmoins, je me sens obligé de briser ce silence en tenant à vous exprimer mes doléances – des doléances partagées. Je peux comprendre votre émoi, mais il vous reste la fonction ; ce pour quoi, vous êtes à la tête de la plus grande nation du monde. Après les larmes, c’est de courage qu'il vous faut faire preuve. Un courage qui manque cruellement à la plupart des dirigeants et hommes politiques du monde entier. Ce que j’attends de vous c’est votre engagement personnel et sans restriction quant à l'élaboration d'une nouvelle législation sur le port d’armes. Par là-même, il va de soi que vous mettriez votre carrière politique en jeu en risquant d’être bafouer par le Congrès, et même d’être honni par la partie pro-armes de vos partisans. Mais l’Histoire des hommes est là, qui vous attend. Pouvez-vous seulement vous rendre compte que « ce petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité » c’est à vous de le faire ? Que le monde entier puisse enfin comprendre que notre avenir est sur Terre, non pas dans les étoiles.
Et notre avenir c’est avant tout nos enfants…
Bien à vous, fraternellement...
L'éclaireur du Temps