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23 avril 2017 7 23 /04 /avril /2017 22:26

 

Les traumatismes de l’enfance ont la fâcheuse tendance à noircir nos tableaux jusqu’à ne plus voir que par l’exagération. Afin de lutter contre l’ignoble pensée qu’engendre la haine, il incombe à l’adulte d’entendre l’enfant blessé qui est en lui dès qu’il se manifeste, non pas pour lui céder, mais pour le comprendre. Car le comprendre, c’est se réfréner ; c’est se donner la possibilité de réagir, non plus de sur-réagir.

 

L'éclaireur du Temps

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 13:33

 

Les animaux peuvent savoir compter, dénombrer, trier, additionner par instinct, sans jamais en connaître le fonctionnement. Une civilisation n'a pas besoin d'être ancienne pour acquérir des connaissances, la civilisation humaine est très, très, très jeune au regard des temps géologiques.

 

Sur notre planète, les mathématiques sont inventées à divers endroits et à diverses époques partout sur le globe, sans concertation, jusqu'à ce que les peuples commercent et échangent leurs savoirs/connaissances, jusqu'à ce que l'on décide des étalons, que l'on trie toutes ces données, afin d'en garder les plus performantes.
 

Ensuite, sont apparues les mathématiques appliquées, et là, on est allé de progrès en progrès, tout en peaufinant toujours plus la matrice, la base qui est l'invention. En résumé, les mathématiques sont une suite d'inventions qui, mises bout à bout, une fois maîtrisées, ont permis à l'homme d'aller de découverte en découverte.

 

Les mathématiques servent à décrire et elles peuvent décrire au-delà des lois de la physique, ce que des modelages ne peuvent pas. Cela marque bien la différence majeure entre le pouvoir de l'esprit et le pouvoir de la main considéré tous deux comme outils.

 

Pour un corps multicellulaire, chaque cellule semble agir arbitrairement, alors qu'en fait, elles obéissent à un génome spécifique qui, s'il ne fait pas d'erreurs en écriture et qu'il dispose d'un environnement stable, ne peut que retranscrire quasi à l'identique ce qu'il contient comme informations génétiques.

 

Si la vie est évolutive, alors, de facto, les mathématiques le sont aussi. Elles le sont par les voies de la nature que sont la physique, la chimie et la biologie, mais encore, par les voies du psychisme que sont les rêves, les idées et les pensées.

 

 

L'éclaireur du Temps

 

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19 mars 2017 7 19 /03 /mars /2017 12:52

 

Le caractère intrinsèque d’une particule est dû à l’isolement qu’elle subit le temps d’une mesure, c’est comme de déduire à partir d’une photographie que cette femme ou cet homme est plutôt cela ou ceci dans l’intimité de sa vie.

 

Une particule comme une personne n’est pas un élément stable et définitif, elle se détermine non pas par elle-même, mais en relation avec l’ensemble que l’on nomme le présent qui est incommensurable autant que l'espace dans lequel il évolue.

 

 

L'éclaireur du Temps

P.-S. : le titre est extrait de la table d'émeraude.

 

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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 22:56

 

- Interactions de l’inorganique avec l’inorganique. (Apparition de la vie)

 

- Actions de l’inorganique sur l’organique. (Conditions environnementales)

 

- Réactions de l’organique à l’inorganique. (Développement adaptatif de la vie)

 

- Interactions de l’organique avec l’organique. (Autonomie de la vie)

 

 

L'éclaireur du Temps

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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 19:19

 

Grossièrement, il y a deux sortes de vivants : ceux qui sont dotés d'un système nerveux et ceux qui en sont privés. Pour la première catégorie, les sens fonctionnels sont retranscrits cérébralement, montrant à l'animal une vision réorganisée de la réalité d'où l'existence d'un décalage temporel plus ou moins accentué selon les individus face aux événements et aux vécus. La seconde catégorie, le vivant privé de conscience, vit et évolue d'une manière mécanique, elle ne subit pas de décalage temporel, car la réalité la submerge. Elle n'a donc pas accès à ce recul qui détermine les facultés neuronales propres à la première catégorie. Néanmoins, ces deux catégories se rejoignent grâce au ressenti instinctuel que leur procure l'énergie.

 

 

L'éclaireur du Temps

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 12:37

 

Il y a comme une confusion entre le hasard et la probabilité, deux choses non interdépendantes. On peut faire mieux ou moins bien qu'une probabilité, tandis que le hasard échappe à toutes mesures d'où, comme Einstein le pensait, son inexistence. Il y a dans la définition du hasard, une part de subjectivité humaine et une part d'ignorance que traduisent les termes "non nécessaire" et "imprévisible". Quand on affirme qu'une chose est non nécessaire, on porte par là-même un jugement, non pas une vérité et dès que l'on parle d'imprévisibilité, on parle d'inconnu dans le sens où le manque d'informations ou la surcharge d'informations nous empêche d'atteindre à la connaissance du moment.

 

 

L'éclaireur du Temps

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15 mai 2016 7 15 /05 /mai /2016 19:01

 

« Un organisme vivant ne peut que provenir d’un organisme vivant. »

 

Cette assertion est démentie par la palette des couleurs, où du jaune mélangé à du bleu donne du vert ; est démentie par la nomenclature des alliages, où du cuivre et du zinc donne du laiton, etc. Par là même, cela exclut ces deux affirmations que le vert ne peut que provenir du vert, que le laiton ne peut que provenir du laiton.

 

D’une manière simpliste, mais avérée, on peut affirmer qu’un organisme vivant, c’est un organisme vivant ; que du vert, c’est du vert ; que du laiton, c’est du laiton. C’est de ce genre de vérités toutes faites que découlent les mauvaises compréhensions du monde nous conduisant à croire à la place d’évaluer, afin d’expérimenter.

 

Bien que pour les sciences dures, l’expérimentation basée sur la répétition et la causalité (les mêmes causes produisant les mêmes effets.) ne soit valide qu’en milieux fermés et pour les sciences molles, partiellement valide. Car, si chez les premières, l’expérimentation donne des résultats selon des protocoles ; chez les secondes, elle donne des estimations selon des abstractions.

 

Le point commun entre l’être et le phénomène est qu’ils sont, ce qu’ils sont, c’est-à-dire que tous les deux proviennent d’un mélange et d’un assemblage. Que ce mélange et cet assemblage augmentent et se complexifient au fur et à mesure que l’on passe de la particule à l’atome, de l’atome à la molécule, de la molécule à la cellule, de la cellule à l’organisme pluricellulaire.

 

Ce continuum entre la matière inerte et la matière vivante implique que l’apparition de la Vie n’est ni hasardeuse ni divine, mais qu’elle résulte de circonstances naturelles particulières, depuis intraçables, en raison de ses innombrables modifications et agencements créés et subis dans le temps.

 

Comme l’univers est isotrope et homogène que sa taille est incommensurable, on peut prédire sans se tromper que la vie existe ailleurs. Nous, les hommes, nous étions faits pour partir fertiliser les champs étoilés, avant que de se savoir inaptes à de tels voyages ; avant que de se savoir menacés par nos propres activités.

 

Pour l’Univers, l’histoire de l’humanité n’est qu’une effervescence parmi tant d’autres ; pour la Vie, l’histoire de l’humanité n’est qu’une branche parmi tant d’autres ; pour l’Homme, l’histoire de l’humanité est tout ce qu’il possède, autrement dit qu'elle est son bien le plus précieux.

 

Autant, on ne négocie pas avec l’Univers ; autant, on espère avec la Vie ; autant, on se sauve avec l’Homme.

 

Devenir des Terronautes, ne plus être seulement des Terriens : voilà, en somme, ce qu'est réellement : un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité.

 

 

L’éclaireur du Temps

 

"Gardons-nous de dire que la mort est le contraire de la vie. Le vivant n'est qu'un genre de mort, et un genre très rare."

Citation extraite de Le Gai Savoir de Nietzsche.

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14 mai 2016 6 14 /05 /mai /2016 22:48

 

Ce que l’on nomme « ange gardien » est cette part de souvenirs d’êtres chers ou aimés ancrée en nous, au plus profond de nous. Il suffit que nos circonstances de vie s’approchent de celles qu’ils ont déjà vécues pour que, soudainement, cela éveille en notre for intérieur une prudence que rien ne justifie qui pourtant vient de nous sauver la vie ou vient de nous tirer d’embarras. Tout cela n’a rien de magique, c’est seulement l’infime résultat de nos capacités cérébrales en action qui travaillent à notre insu.

 

 

L'éclaireur du Temps

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4 mai 2016 3 04 /05 /mai /2016 01:21

 

Plus qu’en controverse, je suis en désaccord total avec le fait de se dire antispéciste qui, à mon sens, est un acte moral contraire à la réalité de la Vie.

 

Prôner l’antispécisme est une dénaturation semblable à celles que prônent les religions. Aucune espèce, même la plus évoluée comme celle de l’homme, ne peut se déclarer antispéciste sans passer pour une fieffée menteuse. Car seule la Vie (notre Mère à tous) est antispéciste par essence, dans le sens où elle n’a pas de favori cause aux incessants changements des conditions environnementales créées ou subies qu’elle rencontre. Pour toutes les créatures existantes comme disparues, le spécisme est la règle inviolable dictée par la reproduction et l’alimentation sans pour cela occulter les rapports d’amitié entre les espèces.

 

Dès l’apparition de la Vie grâce à la présence d’eau à l’état liquide, la reproduction et l’alimentation sont vite devenues les deux principales méthodes et occupations permettant à la Vie de se développer en colonisant, sans cesse, de nouveaux territoires par la double action de l’évolution et de la mutation. Il est plus que probable que la première forme de Vie sur terre ait été des plus simples, se limitant à se reproduire par divisions cellulaires, du moins, assez vite, pour pallier à son autophagie.

 

Le fait que la vie soit autophage dès sa naissance explique la chaîne alimentaire et également l’extraordinaire arsenal d’attaques et de défenses dû à la prévalence du spécisme dans la nature où chaque espèce travaille instinctivement à sa propre survie par le biais des individus. D’une façon moderne et sensée, on peut expliquer le spécisme, l’égoïsme, le racisme, le sexisme ainsi que toutes les formes de discriminations comme étant des résidus vivaces des premiers temps de la Vie.

 

Plus, l’homme sera instruit à connaître sa vraie nature ; plus, il sera à même de se surmonter.

 

Bien à tous...

 

 

L'éclaireur du Temps

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17 avril 2016 7 17 /04 /avril /2016 14:17

 

« L’argument de la bague collante » de Richard Feynman n’est valide qu’en ce qui concerne la détection du passage d’une onde gravitationnelle, mais en aucun cas, elle est descriptive d’une perte quelconque d’énergie de l’onde elle-même. L’échauffement de la bague est relatif, uniquement, aux propriétés physiques de la matière-énergie ordinaire qui réagit au passage de l’onde gravitationnelle, car une onde gravitationnelle est un phénomène déclencheur non interactif qui agit sur la matière sans que la matière agisse sur elle.

 

De fait, les assertions : « Lorsque les ondes gravitationnelles traversent de la matière, elles perdent de l’énergie. »  et « Le système perd de l’énergie sous forme d’ondes gravitationnelles. » sont erronées.  Le système qui provoque des ondes gravitationnelles perd de l’énergie en raison de ses modifications d’état de ses matières-énergies ordinaires sans affecter directement ou indirectement les ondes gravitationnelles qui « traversent » la matière-énergie ordinaire en la déformant, mais sans jamais être ralenties par elle. La seule chose qui puisse ralentir une onde gravitationnelle, c’est sa dissipation qui est relative au fait que sa circonférence augmente en proportion avec la distance qu’elle parcourt, elle tend progressivement à un retour au calme.

 

Ensuite, comme le photon possède une masse (je sais, sur ce coup-là, je suis tout seul), une onde gravitationnelle est légèrement plus rapide que la lumière en plus de posséder un avantage certain, celui de ne pas être ralentie par la matière : « qu’elle traverse ? » Non, car elle ne traverse pas la matière ; mais la déforme cause à ce qu’une onde gravitationnelle est une onde d’infrastructure en relation directe avec la matière et l’énergie noires d’où l’inexistence du graviton.

 

Le caractère intrinsèque des particules subatomiques est dû à ce qu’il existe un seuil à l’infiniment petit, une criticité reléguant la fusion nucléaire à une piqûre d’insecte. Franchir ce seuil comme peut le faire l’effondrement sur elle-même une étoile massive, c’est toucher à l’infrastructure de l’univers dont l’effet est de produire une force de répulsion propre aux Big Bang se manifestant par un sursaut gamma long ; solliciter ce seuil comme peut le faire l'union de deux trous noirs, c’est encore toucher à l’infrastructure de l’univers dont l’effet est de produire des ondes gravitationnelles se manifestant par un sursaut gamma court.

 

Vous êtes en droit de refuser mes concepts d’espace-vide et d’espace-plein pour ne garder que celui d’espace-temps, vous êtes en droit de vous illusionner en pensant que l’univers enfle à la place de se remplir. Vous êtes en droit de croire au passé et au futur comme d’autres croient en Dieu, alors qu’il n’est que le présent que représente le temps dimensionnel d’Einstein qu’est la quatrième dimension à savoir que chaque point dans l’espace possède sa réalité propre que les réalités s’associent pour en former de plus grandes. Vous êtes en droit de rêver aux étoiles pendant que la terre se meure irrémédiablement sous l’exploitation féroce du productivisme.

 

Le temps chronométrique n’est pas le temps d’un chaman qui ressent plus qu’il ne raisonne.

 

Où le pied ne va pas, le regard peut atteindre, où le regard s'arrête, l'esprit peut continuer.
Victor Hugo

 

Bien à tous, fraternellement....

 

 

L'éclaireur du Temps

 

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